Top articles
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Pour solde de tout conte (2) - La lèpre
"Penser, c'est commencer à désobéir." Combien de fois n'avait-il entendu cette phrase…Ils en souriaient presque mais avec cette tension dans la ride de ceux qui savent que dans l’ironie il y a toujours une part plus ou moins assumée d’implacable vérité....
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Nicolas ou l’Effet de Manche
N icolas Taisez ces sifflets que je ne saurais entendre. Le Préfet Vous êtes donc bien tendre à la vexation, Et les acclamations sur vos sens font grande impression ? Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte : Mais à flatter, l’ego, je ne suis...
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La Saint Valentin des Petits CRUISEr
Y’a des jours, on est bien content(e) d’être célibataire…Bon, là, vous vous dîtes encore une qui a mal digéré son plateau TV de samedi soir... Mais on peut quand même se réjouir de ne pas sortir avec Tom Cruise…Comment ça c’est improbable ? Oui évidemment,...
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Insatiable Aphrodite, tu as touché le fond de la piscine
Isa si belle, ce visage pur et candide, dans un petit pull marine. Simplicité. Isa si tragique, au visage bouffi mais toujours candide, avec un tatouage noir pour seul apparat. Oiseau blessé. Tragique, l’image qui reflète le combat perdu contre l'inéluctable,...
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Le combat avec le démon (hommage à Z.)
Dans ce combat, point d’ennemi L’épée démente ne rencontre ni cœur ni tête La flamme fond, l’inhumain est ignifugé Les balles acérées n’en finissent pas de ricocher Sur un sol tapi de mousse La pitié est dangeureuse, la vengeance une tentation avilissante...
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Le moral des ménages, moderne antienne d’une Société des Anonymes…
Sorte de mythe des temps modernes que, par définition, on n’interroge pas forcément, le « moral des ménages » resurgit à échéance régulière comme les dossiers de l’Express sur les sectes, l’immobilier en France ou encore les Combien ça coûte spécial salaires...
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Pèlerin de ses doutes
Se dire que ce n'est pas grave de ne pas être à la hauteur. Parce que la hauteur se mesure aussi par l'épaissseur du trait que l'on tire en y intégrant toutes les marges. Nos marges...ce dans quoi on écrit souvent l'essentiel, ces commentaires qui éclairent...
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Essence en réveil
Légère La plume ancre Les maux bleus à la feuille De magnolia centenaire. Forever Et les oiseaux se cachent pour mûrir Les pleurs en résonance forment l’Alliance Solitude feinte, l’humanité est chaînon manquant L’écho se propage, allégeant la branche...
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Longueur d'onde
L'onde est une herce qui effleure des pupilles que l'on ose à nouveau interroger quand l'ordre domestique apparent est marqué du signe et de l'empreinte de l'irrépressible dilemme. L'onde est la flamme frondeuse qui bouscule les digues faites de coquillages...
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Le souvenir du poisson-chat
Que nos eaux soient douces ou salées, calmes ou troublées, poissonneuses ou stériles, nous sommes des marins sortis d'une matrice qui ne révèle que la particule élémentaire de l'aventure mais non la trame qui tissera progressivement sa nasse. L'horizon...
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Le pont de suspension...
...est chemin de traverse pour ceux qui cherchent à mettre leurs solitudes dans de voluptueuses parenthèses enjambant l'espace d'un instant les rives du cent-soucis. La géographie ne se relie plus que par sa ponctuation. Au sud du point, entre deux virgules,...
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Le train
Etrange ce mot qui à l’unité est symbole d’évasion, de transition et d’horizons inexplorés et qui, une fois doublé, devient synonyme de redondances, de lassitude et de sclérose. Court terme que ce train qui longe une vie en succession de tableaux qui...
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La parabole du fautographe
Reclus dans un repaire qui ne lui donnait plus d'indications sur ce monde qu'il ne trouvait pas assez nuancé alors que lui-même avait renoncé à faire de ses pensées dégradées un camaieu de grès, trop glodyte, pas assez tone, trop assez phale, l'homme...
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La femme-bulle
Comment peut-on dans une même journée vivre des émotions si mêlées, des sentiments si contradictoires, des évènements tels qu'ils annulent tout ce qui les a précédés. Passer de la joie de rassurer son enfant face au monstre virtuel qui le guette à l'abattement...
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Beit Elion - Maison sublime - Rouen, Juillet 2009
Dans les soubassements d'un lieu où les corps et les fers se croisent, les langues et les couples se délient, les joutes ne sont plus que verbales, la justice tranche et les têtes ne tombent plus, elle est tapie dans les entrailles du Palais, encryptée...
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Feux de nuit sans artifices
L'élément-terre réside dans le super-flux d'ondes bouillonnantes, luminescentes, revigorantes qui inondent les interstices des pré-cieux feux d'artifices qui griment l'enfance sans âge, rajeunissent des adolescents-peur sans reproche, tissent leurs romances...
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Faux jumeaux
Sur les parvis d'une Eglise sans toît, deux frères s'avancent dans un duel sans témoin. Le soleil se couche sur leurs illusions. Dans leur coeur, la place de l'autre résonne en creux. Les souvenirs sont projetés dans une zone inaccessible aux hommes lettrés....
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L'homme pense, Dieu rit
Il est 23:33, je suis las de sentir tant de vie en moi, las de deviner le sang qui irrigue les moindres parcelles de mon corps comme un oued qui ne s'assècherait jamais, las de les imaginer me fixant sans comprendre, comme un témoignage de l'immoralité...
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Si j'étais une place
Je m'imaginerais peinte au pochoir sculpté par la danse langoureuse, passionnée, duelle, sensible et maladroite de l'ombre et de la lumière. Je serais située tout au bout d'un chemin caillouteux, longeant une lagune vert émeraude. Assise, debout, réservée...
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Still life
Je te souris mais tu ne me vois pas, je te parle mais tu n'as pas les mots pour me répondre, ces mots dont je t'ai privé par ce jour rayonnant de tristesse résignée, je t'écoute...mais il est trop tard. Je ne saurais jamais ce que tu avais à dire, à crier,...
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Esprit saturé sur page blanche
Préférer la plage dorée à la page blanche, je le voudrais au moins l'espace d'un été-rnité...se laisser bercer au rythme des ondes argentées, par les rochers qui se dénudent et se rhabillent au gré du caprice des marées, par la vision de châteaux de sable...
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Ce ne sont pas les grandes lunettes qui font les grands astronomes
Tu ne te prénommes pas Maximiliana mais pourtant je te le prose en couleurs nuancées : n’abolis jamais la part de rêve qui est en toi comme en chacun de nous. Peut-être seras-tu scarifiée un jour par une pensée lancinante – tout mène à Rien – mais souviens-toi...
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L'émotivité du temps présent
Sourire à des visages amis qui sont là comme autant de fines bulles pétillantes dans une coupe où l'amertume est chassée pour un soir. Penser à l'amour non pas comme absolu mais comme chemin de vie avec ses aspérités que l'on choisit pourtant de gravir...
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Décalage temporaire
A toi qui embellis ma vie depuis le 16/01/2010 Sous les tentures blanches teintées de cette lumière qui allume ses yeux à son contact, plantées dans le temporaire comme le festival qui les inspire et comme nos vies qui sont matière et sculpture, L. est...
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Dépasser...
...l'avant puisque l'avenir s'écrit dans un présent où les questions ne manquent pas mais où elles peuvent désormais être abordées en confiance. Dépasser ses exigences de sincérité et de courage que l'on applique aux autres comme à soi et qui, parfois,...