L'émotivité du temps présent

Publié le par M

Italie août 2010 733Sourire à des visages amis qui sont là comme autant de fines bulles pétillantes dans une coupe où l'amertume est chassée pour un soir.  

 

Penser à l'amour non pas comme absolu mais comme chemin de vie avec ses aspérités que l'on choisit pourtant de gravir malgré les promesses faites par temps d'orage.

 

Se souvenir des belles choses et se projeter déjà dans la présentation aux racines entre Garonne et Adour.

 

Imaginer l'alliance de l'axoa et du piment d'espelette comme une allégorie de la vie, entre hasards et magie.

 

Se demander (pas trop) quelle image restera de l'instant.

 

Eprouver un violent désespoir à lire ou à entendre les propos de ces malades qui nous gouvernent.

 

Accompagner dans les rues cette errance citoyenne bariolée mais tellement désabusée.

 

Redécouvrir la ville une fois placée à hauteur d'Homme.

 

Essayer d'apercevoir, sous le pavé, la rage.

 

Croiser le regard vide de dames dont les amours sont tarifées.  

 

S'interroger sur le métier de transmetteur, sur la bonne méthode pour faire éclore l'esprit et non le modeler.

 

Croire au droit de rêver.

 

Se rendre à l'évidence qu'il faudra pourtant bien l'articuler avec le devoir d'être aliéné.

 

Pleurer de ne pouvoir établir un pont entre son univers intérieur de femme extérieure et ce monde qui se construit sur les décombres de l'utopie humaniste.

 

Penser que l'on n'a pourtant plus la force ni l'envie de reprendre les pots de colle pour faire dégouliner les murs d'une démocratie épuisée.   

 

Saisir toute occasion comme on chasse le papillon pour recréer l'unité.  

Publié dans Société

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