Les Histoires d'amour finissent mal...

On connait la chanson et son éternelle question du pourquoi fantasmer 2 alors que l'humain est intrinsèquement égocentrique, un Hun plus intime avec ses viscères qu'avec ses semblables, qui voile ses vérités comme l'on refait le monde, sans mesure, sans constance mais avec révérence, dans le mensonge de sa promiscuité, brûlant patiemment les dernières traces de vie en partage.

L'homme et la femme ont pourtant une terminaison commune...2 "m" et un "e"...Deux s'aiment et tout s'achève en Eux. Ce qu'ils sèment commence dans l'oeuf. M n'est pas Aime mais le Maudit qui parfois anticipe la prochaine lettre - Haine - dans un jeu de mots absurde comme le monde qui leur sert de terrain de "Je", dans une coagulation d'égos qui amenuisent les égaux. L M la N et l'eau...l'R...c'est la Vie. Résidu d'essence vitale compensant la faiblesse de l'imagination, les failles de l'élévation, l'abnégation conditionnée au degré de gravitation, la tentation risquant toujours de verser dans une vile consommation.

Aujourd'hui plus qu'hier et moins que demain, je me persuaderai pourtant du contraire d'un, que l'attraction peut être une chute dans un vide cotonneux, comme on doit croire que se lever n'est pas un vain mal et que l'anecdote, l'accessoire comme le quotidien recèlent souvent l'essentiel, la magie, la promesse de l'étincelle qui peut changer le cours d'une vie avant que celle-ci ne fende le ciel en tous sens dans un bouquet final...juste au moment de son mariage. 

Nous avons le temps d'être sages, nous n'avons pas l'âge de passer notre chemin...Il est minuit, sortons nous coucher à la belle étoile, rêvons d'hier plus beau qu'il ne fut, parce que le rêve est notre supplément d'arme pour combattre le terne et l'absence de relief, l'uchronie le nom savant pour embellir le vécu et éviter les ratures dans le testament qui nous survivra.

En général...