Haïkus
La mer s’ouvre, béante,
Délivrant les secrets
D’une bouteille destinée
Tout est partie en fumée
Sauf mes pensées
Flottant dans l’air congestionné
Le temps a ses raisons
Que les blessures ignorent
Dans l’impatience de leur profondeur
J'ai dérobé les parenthèses
Pour laisser respirer le silence
Des esprits tourmentés